Stellantis La Janais – Rennes : assez des journées à rallonge12/07/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/07/Rennes_0.png.420x236_q85_box-0%2C58%2C800%2C507_crop_detail.png

Dans les entreprises

Stellantis La Janais – Rennes : assez des journées à rallonge

Cela fait des mois que la direction de l’usine Stellantis La Janais, près de Rennes, fait alterner des jours de chômage partiel, payés en grande partie par l’État, avec des jours de travail aux cadences folles et aux horaires allongés.

Illustration - assez des journées à rallonge

Pour rallonger les journées de travail et garantir la production, la direction impose des quarts d’heure obligatoires en fin de journée et diminue les temps de pause par un système appelé GJP (garantie journalière de production). Le procédé a été poussé jusqu’à l’absurde les lundi 3 et mardi 4 juillet. Ces jours-là, Darmanin a fait arrêter les transports en commun dès 21 heures. Conséquence pour de nombreux ouvriers, ils ont dû rentrer à pied, la direction refusant de les laisser partir à temps et leur imposant même le quart d’heure supplémentaire !

Cela s’ajoutant à la chaleur et à la fatigue de cadences éprouvantes, la colère a monté d’un cran. À l’appel de la CGT, une vingtaine d’ouvriers du montage ont refusé de faire le quart d’heure supplémentaire le jeudi 6 juillet. La grogne ne s’est pas arrêtée là puisque, lundi 10 juillet, plusieurs dizaines de travailleurs ont cette fois refusé la diminution de leur temps de pause provoquée par la GJP. Le soir, une quinzaine de travailleurs de l’autre équipe n’ont pas fait le quart d’heure supplémentaire. L’insidieux allongement du temps de travail que la direction tente de généraliser entraîne de saines réactions.

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