Hausse des prix : on rogne sur le budget alimentaire12/07/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/07/P3-1_Riche_sur_bouclier_OK_Lupo_A_MODIFIER.jpg.420x236_q85_box-0%2C174%2C449%2C426_crop_detail.jpg

Leur société

Hausse des prix : on rogne sur le budget alimentaire

L’Insee indique dans un rapport trimestriel que la consommation alimentaire a baissé de 10 % en France depuis juin 2022.

Illustration - on rogne sur le budget alimentaire

Ce chiffre cache des différences énormes. Si les plus riches n’ont pas encore senti passer la hausse des prix, les travailleurs, eux, se restreignent depuis déjà longtemps sur les dépenses, y compris alimentaires. Dans les classes populaires, on achète moins à manger.

Avec les salaires, les pensions et les allocations qui n’augmentent quasiment pas, des produits courants sont devenus un luxe. Combien se privent de viande ou de fruits frais ? Combien s’obligent à ne faire qu’un repas par jour ? Combien doivent compter sur les Restos du cœur ou le Secours populaire ?

La difficulté à se nourrir correctement n’est pas une fatalité. La hausse des prix causée par les entreprises de l’agroalimentaire, de la distribution, du transport et les spéculateurs en tous genres est un vol en bande organisée dont les classes populaires font les frais chaque mois. C’est plusieurs centaines d’euros qui disparaissent de leurs poches pour réapparaître dans les profits de ces capitalistes.

Il faudra imposer par la lutte une augmentation générale des salaires, pensions et allocations qui permette de rattraper les pertes des dernières années et de suivre ensuite la hausse des prix.

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