La direction de l’usine Continental de la Barre-Thomas, à Rennes, a annoncé une restructuration du site voire une séparation pure et simple.

Cette usine fabrique des pièces en caoutchouc et plastique, essentiellement pour Stellantis (ex-PSA) qui représente 85 % de ses ventes.

L’usine a eu successivement pour propriétaire Citroën, Gomma, Silver Point, Cooper et enfin Continental ; et les travailleurs ont pu vérifier que les actionnaires de toutes les nationalités ne pensent qu’au profit. Tous les repreneurs ont empoché des aides publiques et ont supprimé des emplois.

L’usine a compté 3 000 travailleurs il y a vingt ans, dont 500 intérimaires. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 320, et 40 intérimaires.

Ce plan du groupe Continental concernerait 18 500 travailleurs dans le monde, et trente-quatre usines, dont deux autres en France, à Calluire et Andrézieux. Tous sont attaqués, tous doivent s’employer à se défendre et à imposer de prendre sur les profits de Continental et de Stellantis pour conserver leurs emplois.