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Leur société
JO : des jeux en or
Vendredi 23 juin, le Comité d’organisation des Jeux olympiques a révélé le parcours du relais de la flamme, entre mai et juillet 2024.
Au milieu des commentaires enthousiastes, vantant les territoires français, dissertant sur l’état d’esprit des athlètes qui porteront la flamme quelques minutes, on a appris qu’un département devait débourser quelque 180 000 euros pour que la caravane d’un kilomètre avec tous les sponsors qui accompagnent le flambeau, y fasse étape.
Le Comité s’est montré bien plus discret au sujet des perquisitions qui ont visé, le 20 juin, son directeur général ainsi que le directeur exécutif des opérations, mis en cause pour prises illégales d’intérêt, détournements de fonds publics et soupçons de favoritisme.
Les JO sont d’abord et avant tout un business extrêmement lucratif. Ils drainent une masse d’argent dont tous espèrent profiter : sponsors, géants du BTP, clubs, médias… Il n’est pas étonnant que des affaires de corruption entachent la fête à chaque nouvelle session.
Le président des Jeux de Rio en 2016 a écopé de trente ans de prison pour corruption et organisation criminelle ; un responsable des Jeux au Japon a également été arrêté en mai dernier pour les mêmes faits.
Des Jeux « populaires et exemplaires », comme le vante la propagande gouvernementale, cela n’existe pas dans un monde où tout est transformé en machine à profits.