Disneyland – Paris : grève pour les salaires31/05/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/06/2861.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Disneyland – Paris : grève pour les salaires

Le 30 mai, plus de mille salariés de différents secteurs du parc Disneyland de la région parisienne ont fait grève.

La revendication principale était de 200 euros net pour tous, à laquelle s’ajoutent le doublement des indemnités kilométriques, le travail du dimanche payé double ainsi que la fin des horaires dits adaptés concernant certains services qui ont pour conséquence l’augmentation de l’amplitude horaire journalière.

La mobilisation a démarré mi-avril quand deux assemblées générales, dans les équipes de nuit et de jour, ont eu lieu dans le secteur de la maintenance. La centaine de travailleurs réunis, conscients de la nécessité d’élargir le mouvement, avaient alors préparé un tract signé «Mouvement anti-inflation» pour s’adresser aux 17 000 collègues du site et décidé la mise en place de comités pour préparer les prochaines échéances.

Une seconde assemblée, début mai, avait permis aux participants des deux équipes de maintenance de voir que les rangs des salariés prêts à se mettre en grève grossissaient. La décision de débrayer deux heures à la jonction des équipes, et de se réunir à un endroit du parc où passent de nombreux collègues avant leur prise de poste, avait été votée à l’unanimité.

Ce premier débrayage avait réuni près de 200 salariés le 10 mai. Le très bon accueil reçu et les nombreuses discussions avaient renforcé le moral des participants qui avaient alors voté un second débrayage le 23 mai. Cette fois, 500 travailleurs y avaient participé. La grève pour le mardi 30 mai avait été votée à l’unanimité.

La direction avait alors convoqué les syndicats vendredi 26 pour leur proposer une prime de 125 euros. La réaction des salariés, très largement partagée, était qu’ils ne demandaient pas l’aumône et qu’avec cette provocation, la direction œuvrait à la réussite de la journée de grève.

C’est donc ce qui s’est produit. Les très nombreux collègues en grève, dont la détermination a été renforcée par l’augmentation constante du nombre de camarades mobilisés, ont décidé de reconduire la grève samedi 3 juin.

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