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Leur société
Prix des pâtes : de moins en moins de blé dans les poches
Les chiffres de l’inflation publiés le 12 mai par l’Insee confirment ce que tous les travailleurs constatent : la hausse des prix se poursuit et concerne de plus en plus les produits alimentaires.
En avril, la hausse moyenne du prix des pâtes était d’après l’institut de 36,8 % sur un an et celle du riz de 28,1 %. Celle du sucre était de 62,4 %. De plus, ces courbes ne montrent aucun signe de baisse ou de stabilisation. De nombreux journalistes expliquent que ces hausses de prix sont dues à celles des matières premières sur les marchés mondiaux, comme le blé dur pour les pâtes, et à celle de l’énergie, que les fabricants et les supermarchés ne font que répercuter.
Sauf que le cours du blé, qui est la principale matière première des pâtes, ne fait que diminuer depuis son pic en mars 2022, il y a plus d’un an. L’indice du prix des céréales émanant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) affiche une baisse de plus de 20 % entre mai 2022 et avril 2023. Il en va de même pour l’énergie. Le gaz, par exemple, a connu une baisse de 75 % entre le mois d’août 2022 et aujourd’hui.
Ainsi, l’explication réelle de la hausse des prix est que rien n’empêche les fabricants et les distributeurs des produits alimentaires de faire des marges énormes aux dépens des consommateurs, parce que l’économie capitaliste est prévue pour cela.