Selon l’enquête réalisée par le Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), le pourcentage des personnes qui se privent de nourriture en France est passé de 12 % à 16 % entre juillet et ­novembre 2022.

De plus en plus de gens ne parviennent pas à manger à leur faim, tant les prix dans l’alimentaire ont augmenté. Les plus touchés sont ceux qui ont les revenus les plus faibles, car ce sont les articles premier prix qui ont le plus augmenté. La nourriture est donc retirée du chariot car il y a le loyer à payer, l’essence ou la carte de transport pour se rendre au travail, toutes ces charges incompressibles qui connaissent aussi l’inflation.

La faiblesse des revenus et l’augmentation des prix, voilà la cause de l’augmentation du nombre de personnes en précarité alimentaire. Augmenter les prix, réduire les effectifs, multiplier les emplois précaires, refuser d’augmenter les salaires... tout cela remplit les poches des actionnaires et vide les assiettes des travailleurs.

En fait, les profits des capitalistes sont indexés sur la pauvreté des travailleurs.