CHRU de Nancy : la direction doit revoir ses tarifs16/05/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/05/2859.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

CHRU de Nancy : la direction doit revoir ses tarifs

Le CHRU de Nancy, après bien d’autres hôpitaux, a instauré le parking payant pour les patients et les visiteurs dans les hôpitaux de Brabois, et il compte bientôt l’étendre à l’hôpital central et à la maternité régionale.

Suite au scandale provoqué par ce parking payant, largement repris par la presse locale et même nationale, la direction a dû revoir ses tarifs de stationnement. Elle avait délibérément choisi des tarifs prohibitifs à l’intérieur du site de Brabois, dite zone professionnelle. Après la demi-heure gratuite, le stationnement revenait à trois euros du quart d’heure, ce qui portait la note à dix-huit euros les deux heures par exemple, soit cinq fois plus qu’au centre-ville de Nancy ! Les usagers se retrouvaient piégés en quittant le CHRU, ce qui provoquait conflits et bouchons, tout particulièrement aux heures de sortie des travailleurs.

Devant les multiples protestations, la société QPark chargée de la gestion du stationnement s’est retrouvée dans l’incapacité d’appliquer ces tarifs exorbitants, et la direction a dû les revoir à la baisse. Le premier quart d’heure payant a été ramené à 50 centimes, les deux heures de parking revenant à 2,70 euros.

C’est incontestablement un recul de la direction, même si elle maintient le principe du stationnement payant, et bien sûr la possibilité d’augmenter les tarifs à l’avenir. En allant se faire soigner ou rendre visite à des malades, les usagers du CHRU se font ainsi racketter et engraissent une société privée.

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