Collège Jean-Joudiou – Châteauneuf-sur-Loire : le compte n’y est pas10/05/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/05/P7-2_College_Jean_Joudiou_Chateauneuf_sur_Loire_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C10%2C800%2C460_crop_detail.jpg

Leur société

Collège Jean-Joudiou – Châteauneuf-sur-Loire : le compte n’y est pas

Jeudi 4 mai, la plupart des enseignants du collège Jean-Joudiou, à Châteauneuf-sur-Loire, étaient en grève pour protester contre la fermeture de trois classes à la rentrée prochaine.

Illustration - le compte n’y est pas

Dès 8 h 15, banderoles et pancartes ont été déployées devant le collège : « Non à la fermeture de trois classes », « Nos élèves ne sont pas des sardines », « Nos enfants ne sont pas des moutons, arrêtez de les compter ! » Une manifestation improvisée d’une trentaine de professeurs, d’AESH (les accompagnants des élèves en grande difficulté) et de parents est partie dans le centre-ville de Châteauneuf-sur-Loire. Slogans et chansons ont été repris en chœur et ont été accueillis par des témoignages de soutien des automobilistes et des commerçants. Les manifestants se sont ensuite rendus à Orléans, à une trentaine de kilomètres du collège, pour se faire entendre sous les fenêtres de la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN).

Depuis plusieurs mois déjà, le personnel du collège se mobilise. Personne n’accepte que, sous prétexte d’une baisse des effectifs en septembre 2023, trois classes soient fermées. D’autant plus que, dans les calculs faits par l’administration, les élèves en situation de handicap (ULIS) ne sont pas comptés. Ils viennent pourtant en inclusion dans certains cours et sont, le plus souvent, accompagnés : dans certaines salles de l’établissement, on ne peut tout simplement pas tenir !

Le personnel du collège et les représentants des parents d’élèves ont été reçus par les services de l’Éducation nationale à trois reprises depuis fin février. Ils ont réussi à obtenir 17 heures : il en manque douze pour ouvrir une classe. Pour l’inspecteur, il faudrait s’estimer satisfait, mais il ne s’agit là que de saupoudrage et, face à cela, la colère n’est pas retombée.

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