Mardi 21 février, des travailleurs de la CAT (centre d’affrètement et de transport) et de Sintax ont fait grève pour les salaires. Ces entreprises spécialisées dans le transport des véhicules de différents sites automobiles sont dispersées sur tout le territoire. Les travailleurs, confrontés aux mêmes fins de mois impossibles dans toutes les régions, ont démarré leur mouvement en même temps sur une douzaine de sites, de taille plus ou moins importante, entre autres près des usines Renault ou Toyota.

De Gennevilliers à Flins en banlieue parisienne, de Miramas dans le Sud à Onnaing dans le Nord, ils ont déposé leurs revendications. Alors que la direction propose 4 %, très insuffisants face à la hausse des prix, ils veulent 7 % d’augmentation de salaire, 15 euros minimum de l’heure pour les chauffeurs ainsi qu’une prime pouvoir d’achat de 1 000 euros minimum. Ils ont également inscrit le paiement des heures de grève dans leurs revendications.

Partout l’ambiance était chaleureuse et pas seulement grâce aux braseros et le mercredi, la grève continuait.