Jeudi 9 février, une grève a touché Les Escales, autrement dit les six Ehpad publics de la ville, ainsi que la blanchisserie et le service cardiologie de l’hôpital Jacques-Monod, le grand établissement de l’agglomération.

Dans ces trois mouvements distincts, les grévistes, soignantes ou non, se rejoignaient pour dénoncer le manque d’effectifs. Il est tellement choquant dans les Ehpad qu’au lieu du minimum revendiqué d’une infirmière pour 40 résidents, la réalité est plutôt d’une pour 120.

Toutes ces travailleuses sont soumises à des cadences infernales, à des heures supplémentaires à n’en plus finir et elles ne peuvent prendre leurs repos ou leurs congés. Et pour elles, la retraite à 64 ans, c’est bien sûr non !

Alors, comme disait l’une d’elles, « pour pas crever au boulot », elles ont choisi la grève, les banderoles et les manifestations. C’est le seul moyen pour tout mettre sur la table, en espérant que cela se propage.