Piscines parisiennes : les maîtres-nageurs dans le bain15/02/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/02/2846.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Piscines parisiennes : les maîtres-nageurs dans le bain

En décembre dernier, dans les piscines municipales de Paris soumises au régime des collectivités territoriales, une partie des 300 maîtres-nageurs ont démarré une grève à l’appel de la CGT.

Depuis vingt-cinq ans, ils touchaient une prime proportionnelle au nombre d’activités (cours de natation, aquagym, etc.) pouvant aller jusqu’à 300 euros par mois. Leur employeur, la mairie de Paris, voudrait diminuer cette prime et la conditionner à des objectifs chiffrés ; il faudrait également, pour continuer à la toucher, n’avoir été absent ni pour maladie ou enfant malade, ni pour grève.

La riposte n’a pas tardé. Réunis le 9 décembre 2022 en assemblée générale, une cinquantaine de maîtres- nageurs représentant leurs collègues ont voté la grève pour certains jours, sous forme d’arrêt des activités et d’un report de l’heure d’ouverture de la piscine. Il faut dire que, six mois plus tôt, la mairie, appliquant la réforme du temps de travail des agents territoriaux, leur avait déjà purement et simplement supprimé huit jours de congé.

Le 12 janvier, ils ont voté de nouvelles journées de grève pour le maintien de la prime et contre l’aggravation de leurs conditions de travail. Le mouvement continue et s’étend même à 21 piscines sur les 22 actuellement ouvertes.

Partager