Deux ou trois fois par semaine, les horaires de travail s’étalent de 8 heures à 20 heures. Et ce n’est pas encore suffisant : pendant un semestre par an, certaines sont obligées de faire les horaires atypiques. Ce sont des journées qui peuvent commencer à 7 heures, et deux soirs dans la semaine elles se terminent à 22 h 30. Chacune est seule, dans sa voiture personnelle, à faire les trajets et à être confrontée à des situations de plus en plus compliquées, dans un contexte social qui se détériore en général.

Alors, elles se sont contactées afin de se montrer et de défiler ensemble le 19 janvier, quitte à bouleverser un planning qu’elles subissent d’habitude.

La manifestation à Laval a été l’occasion de retrouvailles, d’échanges et au fond, d’une vraie réunion. Les surblouses portaient la mention : « Les aides à domicile sont au service des plus fragiles, le gouvernement est au service des riches ». Elles ressortiront le 31.