D’autres mauvais coups sont aussi programmés comme l’annualisation du temps de travail et une remise en cause des conditions pour poser des congés, bref tout ce qu’il faut pour alimenter la colère. Jeudi 12 janvier, 600 salariés en production ont donc débrayé sur les trois sites à l’appel de la CGT et de la CFDT. À Nantes, le ton est monté d’un cran avec un vote pour décider, sur deux équipes comptant 260 grévistes, de se mettre en grève sur le tas pour l’équipe d’après-midi, au secteur du 320 particulièrement. Ce vote a aussi décidé la grève tous les vendredis jusqu’à la signature d’un accord final sur l’ensemble du projet, prévu en février, accord que les syndicats majoritaires FO, CFTC et CFE-CGC s’apprêtent à signer.

Pour maintenir la pression, à Nantes mardi 17 janvier, un débrayage était prévu pour l’équipe du matin. Il a été moins suivi mais, dans les ateliers, certains disaient se réserver pour la grève du 19 sur les retraites qui s’annonçait très suivie, y compris chez les cadres. Le cortège Airbus derrière la banderole CGT devrait aussi être fourni et animé. Le climat général ne peut que renforcer l’idée qu’il va falloir s’y mettre vraiment pour faire reculer patronat et gouvernement !