Philharmonie de Paris : débrayage contre un licenciement16/11/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/11/2833.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Philharmonie de Paris : débrayage contre un licenciement

À la Philharmonie de Paris, dans le 19e arrondissement, les agents d’accueil se mobilisent.

Employés par l’entreprise City One, ils sont payés au smic et pour la plupart employés en CIDD, un contrat précaire qui permet à la Philharmonie de les faire venir pour quelques heures. Ce sont eux qui orientent les spectateurs, surveillent les expositions, veillent au bon déroulement des nombreuses activités pédagogiques.

La colère a été déclenchée par le licenciement abusif d’un salarié et le constat de nombreuses irrégularités sur les fiches de paye. Dimanche 30 octobre, ils étaient une vingtaine à débrayer, provoquant la fermeture momentanée d’une exposition. Les grévistes réclament l’augmentation de leur panier repas, une majoration complète des dimanches et jours fériés, la réintégration du collègue abusivement licencié, le paiement des heures supplémentaires, une plage horaire de travail de quatre heures consécutives minimum, le paiement du passe Navigo et le remboursement intégral du taxi quand leur mission se termine après minuit. « City One a les moyens de mettre la main à la poche ! » a déclaré une gréviste lors d’une assemblée générale.

City One et la direction de la Philharmonie, inquiets à l’idée que le mouvement s’étende, ont accepté d’ouvrir des négociations. Mais les maigres avancées proposées, comme le passage du panier repas à 5,40 euros (il était jusqu’à présent à 3,05 euros) sont insuffisantes pour les salariés mobilisés. Une nouvelle réunion avec la direction est prévue jeudi 17 novembre.

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