Frais bancaires : aux dépens des plus pauvres16/11/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/11/2833.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Frais bancaires : aux dépens des plus pauvres

Face à l’augmentation du nombre de découverts bancaires et au recours accru aux crédits à la consommation, six associations, parmi lesquelles Emmaüs France, le Secours catholique ou encore UFC-Que choisir, dénoncent le montant des frais bancaires.

Selon l’Association française des sociétés financières, le recours aux crédits à la consommation a augmenté de 16,7 % au premier semestre 2022 par rapport à la même période l’an dernier. La hausse des demandes est forte pour des petits crédits allant de 50 à quelques centaines d’euros. Parallèlement, la Banque de France déclare que plus d’un demi-million de personnes ont été fichées depuis le début de l’année pour incident de crédit, une hausse de 24 % sur un an.

Face à cette situation, ces associations réclament une baisse des frais bancaires. Ceux-ci rapporteraient, selon les calculs de l’UFC-Que choisir, 1,8 milliard d’euros par an aux banques, des frais qui frappent principalement les classes populaires. Le problème de fond n’en reste pas moins la faiblesse des salaires et des pensions. Face à la perte brutale de pouvoir d’achat due à l’emballement de l’inflation, un nombre croissant de travailleurs n’ont d’autre choix que d’avoir recours à l’endettement pour ne pas se retrouver à découvert après avoir payé les factures en retard ou simplement les dépenses du quotidien.

Afin de ne pas être étranglé chaque mois un peu plus par l’augmentation du coût de la vie, il est urgent d’imposer l’augmentation des salaires, des pensions et des allocations et leur indexation sur la hausse des prix.

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