Au dépôt de bus des lignes Daniel Meyer de Montlhéry, la grève a débuté jeudi 13 octobre. Au fil des années, les sociétés qui ont repris le réseau ont réduit les salaires et supprimé la prime. Aujourd’hui avec Keolis, les payes se limitent souvent au salaire de base, 1 450 euros. Les travailleurs qui gagnaient un peu plus de 2 000 euros avec les primes sont descendus à 1 700 euros.

Les grévistes revendiquent de passer le salaire horaire de 13 euros à 15 euros, une prime exceptionnelle et des conditions de travail correctes, les bus ayant souvent leur voyant de freinage allumé pour cause de maintenance à l’économie.

La direction joue la provocation avec les interventions de la police, de son huissier et d’une société de sécurité. Cela n’empêche pas que la grève soit très suivie, avec présence des grévistes jour et nuit.