À Douvrin : un samedi pas comme les autres21/09/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/09/2825.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

À Douvrin : un samedi pas comme les autres

Samedi 17 septembre, dans les ateliers d’usinage du moteur DVR de l’usine Stellantis de Douvrin, dans le Pas-de-Calais, plus d’une vingtaine de travailleurs (usineurs, maintenanciers, métrologues) sur la quarantaine de présents dans ce secteur ont cessé le travail pour exprimer leur mécontentement.

Ils ont quitté l’usine tous ensemble vers 10 heures au lieu de midi.

Le ras-le-bol des heures supplémentaires obligatoires était dans toutes les têtes. Travailler gratis, pour rembourser des jours de chômage dont les travailleurs ne sont aucunement responsables, ne passe plus. De même que les samedis obligatoires, parce que les machines des lignes de production tombent souvent en panne durant la semaine, faute d’entretien. Le tout pour des salaires qui ne suivent même pas l’inflation, alors que le groupe Stellantis bat des records de bénéfices avec 8 milliards au premier semestre. La coupe est pleine !

Ce sont les mêmes raisons qui ont poussé des salariés de PSA Stellantis Hordain, près de Valenciennes, à se mettre en grève au même moment contre les mauvaises conditions de travail et les salaires à la traîne..

Ces coups de colère montrent le chemin et en appelleront d’autres. Il n’y a de toute façon que la grève qui pourra inverser la pompe à fric que le PDG, Carlos Tavarès, fait tourner à fond sur le dos des travailleurs pour gaver ses actionnaires.

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