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Leur société
Gauche : en avant pour la bataille… parlementaire
Les partis de gauche, LFI, PCF, PS et EELV, alliés au sein de la Nupes, organisaient fin août chacun leur université d’été.
L’objectif immédiat de la France insoumise était de se poser en opposition à la fois principale et crédible à Macron, en organisant par exemple des débats avec trois de ses ministres, Schiappa, Beaune et Grégoire, et avec l’ex-ministre de la Justice de Sarkozy Rachida Dati.
Mélenchon a donné le ton en accusant « le gouvernement d’être frontal (…) en s’apprêtant à gouverner à coups de 49.3 ». Il a promis de lui livrer une « bataille générale » au Parlement et fait le pari que « la vie politique française est un compte à rebours vers la dissolution » de l’Assemblée.
À l’université du PCF, Fabien Roussel, quant à lui, a fait une référence polie au « communisme plus que jamais à l’ordre du jour », mais en concluant que l’alliance électorale avec les mélenchonistes, les socialistes et les écologistes constitue la seule alternative politique à Macron.
Le PS, de son côté, a fait événement… en proposant une campagne pour obtenir un référendum sur la taxation des superprofits.
Ainsi la gauche tâche de faire revivre l’espoir que de nouvelles élections et de nouveaux ministres apporteraient des solutions aux problèmes des travailleurs, notamment la faiblesse des salaires face à l’inflation. Ces politiciens, qui n’ont cessé de tromper les travailleurs, auront du mal à faire à nouveau illusion.