Parmi ces organisations, accusées de terrorisme en lien avec l’organisation nationaliste de gauche palestinienne FPLP, on retrouve : Defense for Children, l’Union des travailleurs agricole, l’Union des comités des femmes, Al Haq (qui documente les violences perpétrées par les colons contre des Palestiniens) et Addameer (qui défend les droits des prisonniers palestiniens et pour laquelle travaille l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, écroué arbitrairement). En s’en prenant à ces associations, l’armée israélienne veut imposer le silence sur ses exactions.

Car c’est en partie sous la pression de tels militants palestiniens et israéliens qu’une enquête interne de l’armée israélienne a contraint l’État à reconnaître sa responsabilité dans l’assassinat des cinq enfants palestiniens tués par une frappe aérienne sur le nord de Gaza, le 5 août. L’armée démentait ainsi les dires officiels qui en avaient attribué la responsabilité à un tir manqué du Jihad islamique.

La dernière agression militaire israélienne aurait fait 49 morts palestiniens, dont au moins 19 enfants. Ces crimes seraient inconnus sans l’activisme d’organisations israéliennes comme palestiniennes de défense des droits de l’homme.

En pleine période électorale, les dirigeants israéliens choisissent la fuite en avant nationaliste, répressive et guerrière, et veulent faire taire ceux qui dénoncent le fait qu’Israël est un État d’apartheid.