La tribune décrit des forces de sécurité civile au bord de la rupture. Les hommes sont épuisés, le matériel, déjà insuffisant, est usé par les conditions d’intervention. Sur 150 véhicules engagés en Gironde, 50 sont hors service : trois ont brûlé, des pneus éclatent, les pannes se multiplient. L’appel pointe les effets du changement climatique sur le nombre et l’intensité des incendies, ainsi que sur la multiplication des tempêtes et des inondations.

Il rappelle aussi que les pompiers subissent les effets de la crise des Urgences hospitalières, puisque 80 % de leurs interventions concernent des missions préhospitalières.

Face à cela, la Première ministre Borne fait la tournée des popotes, Macron, entre deux séances de jet ski à Brégançon, passe quelques coups de fil pour féliciter les pompiers et les civils impliqués dans la lutte contre les incendies. Darmanin pointe du doigt les pyromanes. Et tout cela doit s’achever par une table ronde à la rentrée, dont il ne sortira rien.