Éric Pecqueur, ouvrier dans le Nord18/05/20222022Journal/medias/journalarticle/images/2022/05/P16-3_Eric_Pecqueur_C_LO_0.jpg.420x236_q85_box-1%2C0%2C799%2C449_crop_detail.jpg

Élections législatives

Éric Pecqueur, ouvrier dans le Nord

Illustration - Éric Pecqueur, ouvrier dans le Nord

Je suis issu d’une famille d’ouvriers du Douaisis, dans le Nord. Mes deux grands-pères étaient mineurs, adhérents à la CGT, et l’un d’eux a milité au PCF. Mon père était délégué CGT dans le bâtiment, et ma mère a travaillé dans le textile.

Moi, je travaille depuis vingt-deux ans à l’usine automobile Toyota près de Valenciennes. L’entreprise vient d’annoncer des bénéfices record : 24,8 milliards d’euros en un an, malgré une baisse des ventes de 15 % ! Cela fait en moyenne 3 000 euros de bénéfice par voiture produite dans le monde. À l’usine, nous en fabriquons 1 250 par jour... alors faites le calcul !

Oui, l’argent existe, non seulement pour augmenter les salaires de 500 euros mensuels et pour que ces salaires augmentés suivent la hausse des prix, mais aussi pour embaucher massivement et répartir le travail entre tous.

Dans cette élection législative, candidat dans la 16e circonscription du Nord, j’affirmerai que pour défendre ses intérêts, le monde du travail ne doit compter que sur ses luttes, ses mobilisations, les grèves et les occupations d’usines.

Les travailleurs produisent toutes les richesses dans cette société et sont indispensables à son fonctionnement. Alors, il est légitime que le monde du travail se fixe pour but de prendre le pouvoir.

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