Comme la direction du port a la possibilité d’imposer de décaler ou même de supprimer des repos, lorsqu’un paquebot doit faire une escale dans le port, elle ne se prive pas de le faire.

Les travailleurs portuaires réclament le remplacement d’une quinzaine de personnes absentes et l’embauche de dix personnes en plus. Depuis le début du mois, ils refusent de faire des heures supplémentaires et ne font que leur planning, ce qui a entraîné le raccourcissement ou la suppression de l’escale de plusieurs bateaux. Les pneus qu’ils ont fait brûler ont provoqué un immense panache noir dans le ciel, visible par Macron lors de sa journée « écolo » au Havre jeudi 14 avril.

Si la direction refuse encore d’entendre leurs revendications, les paquebots vont devoir faire escale ailleurs …