Le 3 avril au Zénith : un meeting réussi06/04/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/04/2801.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

élection présidentielle 2022

Le 3 avril au Zénith : un meeting réussi

Près de 4 000 personnes sont venues de tout le pays soutenir la campagne de Nathalie Arthaud, au Zénith de Paris-La Villette, dimanche 3 avril.

Dans une ambiance enthousiaste, la salle, où volaient des centaines de drapeaux rouges, reprenait slogans et chants révolutionnaires. Six porte-parole de notre candidate, parmi les quarante qui l’accompagnaient à la tribune, sont intervenus avant Jean-Pierre Mercier et Nathalie Arthaud.

Éric Pecqueur, ouvrier à Toyota, dans le Nord, et Michel Piot, de Renault Trucks, dans le Rhône, ont expliqué comment l’explosion des profits des grands groupes allait de pair avec la dégradation des conditions de travail. Claire Rocher, infirmière à l’hôpital de Dijon, a rappelé la politique criminelle de l’État durant la pandémie, l’abandon de la santé publique et la profonde révolte que suscite une société capable de tels méfaits. Louise Fève, cheminote à Strasbourg, a relaté la profonde hypocrisie de la SNCF lorsqu’elle prétend s’occuper des réfugiés ukrainiens. Sébastien Benoît, ouvrier aux chantiers navals de Saint-Nazaire, a dit combien les travailleurs qui l’entourent, de quarante nationalités différentes, sont l’image même du prolétariat mondial, rivé à une même chaîne, réuni par une même exploitation et porteur d’une même révolte. Enfin Cathy Van Cauteren, ouvrière chez Safran en région parisienne, a raconté comment deux cents travailleurs de son usine tiennent tête au patron depuis huit semaines.

Ces quelques interventions reflétaient à la fois la vie de la classe ouvrière et la volonté de lui donner une expression politique par notre présence militante. Un message vidéo d’Arlette Laguiller, empêchée d’assister au meeting, et un autre de Ghislaine Joachim-Arnaud pour Combat ouvrier, envoyé des Antilles, allaient suivre, avant que Jean-Pierre Mercier puis Nathalie Arthaud reviennent sur les raisons de notre campagne.

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