On est encore loin des 200 euros net revendiqués par les travailleurs qui débrayent depuis plus trois mois sur tous les sites. Mais c’est malgré tout un petit recul de la direction générale, et par conséquent une petite avancée pour les travailleurs.

L’augmentation est certes a minima, mais elle est précieuse pour le moral et la lutte qui reste à mener. La direction générale souhaiterait en effet en finir au plus vite avec le conflit en payant, toujours de source syndicale, la moitié des heures de grève. Pour les travailleurs, cela ne fait pas le compte. La direction a attendu plus de trois mois avant de lâcher un tout petit peu de lest afin de faire la démonstration que les travailleurs ne pouvaient rien lui imposer. Or, même si cela reste à une petite échelle, c’est quand même l’inverse qui s’est produit. Cela ne peut que motiver tous ceux qui pensent que ça ne suffit pas et qu’il faudrait changer de braquet pour obtenir satisfaction.