Il a ensuite montré l’urgence de s’attaquer au système qui génère ces guerres, rappelant que c’est justement la colonne vertébrale de la campagne de Nathalie Arthaud, qu’il venait représenter dans cette réunion.

« Comment faire pour que les populations russe et ukrainienne se parlent et s’organisent ? » a commenté l’une des participantes, exprimant l’angoisse de tous. Un autre se disait « sceptique, je doute de tout, en réfléchissant je crois qu’il faut supprimer l’argent sur terre, en faisant prendre conscience de cela sur les réseaux ». Au contraire, « je ne suis pas sceptique, a dit Jean-Pierre, je suis convaincu et je n’ai pas envie d’attendre qu’on puisse vivre sans argent… Il y a urgence à agir, s’organiser, prendre conscience, avoir une politique pour les travailleurs et, quand il y aura un coup de colère, ne pas louper le coche, ne pas se laisser arrêter par les chefs syndicaux ou les Mélenchon. »

Une participante, travailleuse indépendante, rappelait que tous les patrons ne sont pas tous des exploiteurs. Sans doute, mais le petit entrepreneur vivant de son travail ne doit pas empêcher de voir le grand patronat qui règne sur la société. « Les patrons devraient redescendre de là-haut : sans travailleurs, pas de bénéfices, pas de société », a dit notre camarade. Dans une ville qui est aussi celle d’une des usines Stellantis-PSA, il a rappelé que, comme les autres travailleurs, il a participé à fabriquer les milliards de profits de la famille Peugeot, dont le premier salarié, le PDG Carlos Tavares, « gagne 52 000 euros… par jour, alors imaginez ce que gagne la famille Peugeot ! »