Dans ce centre, douze malades venus de tout le pays bénéficiaient d’une prise en charge adaptée à cette maladie neurodégénérative. L’agence régionale de santé d’Auvergne-Rhône-Alpes annonce que cette fermeture serait provisoire mais elle la justifie dans le même temps par l’impossibilité de remplacer deux infirmiers.

La maladie de Parkinson atteint 200 000 personnes et, tous les ans 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués. La prise en charge de ces patients est complexe et, quand le maintien à domicile n’est plus possible, il faut des structures adaptées, du personnel formé et une prise en charge de tous les instants. C’est ce qui était possible à Ydes. La plupart du temps, ces malades sont placés en Ehpad avec tous les autres pensionnaires et la prise en charge adaptée de la maladie de Parkinson est impossible. La création de structures comme celle d’Ydes était donc censée répondre à ce besoin, et l’ouverture d’autres structures était envisagée. Mais, une fois de plus, les critères de rentabilité et le manque de personnel ont renvoyé de tels projets aux calendes grecques.

Le ministère de la Santé n’a rien fait pour garantir le maintien de l’unité d’Ydes et a validé les décisions de l’ARS. Le « quoi qu’il en coûte » vaut pour les profits du grand patronat et des actionnaires, pas pour la santé.