Sous le pouvoir d’Erdogan, les poches des travailleurs et des masses pauvres sont ainsi vidées au bénéfice du grand patronat et des riches.

La récente hausse du salaire minimum légal et les dernières augmentations de salaire sont ainsi annulées et le pouvoir d’achat continue de chuter. Pour les travailleurs, il devient impossible de continuer ainsi et, depuis janvier, les actions de protestation et les grèves se sont multipliées, touchant de nombreux secteurs comme le textile, les transports, la santé, les communications, la métallurgie et d’autres. Les protestations contre le montant des factures d’électricité et de gaz ont également commencé à se propager de ville en ville.

Dans les conventions collectives de la métallurgie qui viennent d’être renouvelées, les représentants patronaux et syndicaux ont cependant estimé qu’en six mois l’inflation aurait été de 27,44 % et que les travailleurs devraient par conséquent se contenter de 30 % d’augmentation, applicable à partir de mars. Cela revient à entériner la baisse du pouvoir d’achat. Heureusement, il n’est pas dit que ce front commun établi entre le patronat et les grandes centrales syndicales suffise à arrêter la vague des revendications ouvrières.