Pantin : enseignants non remplacés, scolarité sacrifiée09/02/20222022Journal/medias/journalarticle/images/2022/02/P6-3_Ecoles_Pantin_05_02_2022_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C84%2C900%2C591_crop_detail.jpg

Leur société

Pantin : enseignants non remplacés, scolarité sacrifiée

Illustration - enseignants non remplacés, scolarité sacrifiée

Samedi 5 février, le long du canal de l’Ourcq à Pantin en Seine-Saint-Denis, trois cents personnes étaient rassemblées pour réclamer des moyens supplémentaires au sein des établissements scolaires, à commencer par le minimum : le remplacement des professeurs absents.

« Enseignants non remplacés : scolarité sacrifiée », « Où sont les remplaçants ? », pouvait-on lire sur les pancartes. Dans les écoles, il n’y a plus de remplaçants depuis des semaines. Avec le protocole sanitaire de Blanquer-Castex, les parents sont obligés de garder leurs enfants à la maison. Au lycée Lucie-Aubrac, il n’y a pas d’assistante sociale ni d’infirmière depuis la rentrée de septembre. Au collège Lavoisier, il n’y a pas eu d’infirmière pendant deux mois. Au collège Jean-Lolive, des élèves sont sans professeur d’allemand depuis septembre…

Les exemples s’enchaînent. Le constat de tous est que cette situation, qui perdure depuis des années, prend à présent une tournure de plus en plus inacceptable. Contents de se retrouver ensemble pour exprimer leur colère, tous se sont dits bien décidés à ne pas baisser les bras.

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