Merlin-Gérin – Alès : fin de la grève09/02/20222022Journal/medias/journalarticle/images/2022/02/P12-2_Merlin-Gerin-Ales_C_LO.jpg.420x236_q85_box-96%2C0%2C804%2C398_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Merlin-Gérin – Alès : fin de la grève

Illustration - fin de la grève

Mardi 24 janvier, près de 180 travailleurs, sur les 266 salariés dont 55 intérimaires de l’usine Merlin-Gerin (groupe Schneider Electric) à Alès qui fabrique du matériel électrique, entamaient une grève pour des embauches et des augmentations de salaire.

Les grévistes, soutenus par l’ensemble des syndicats, revendiquaient une augmentation de 2,8 %, une prime de 500 euros et l’embauche des travailleurs précaires. La direction ne proposait que 1,9 % d’augmentation et faisait le chantage suivant : si les salariés n’acceptaient pas son diktat, l’augmentation redescendrait à 1,2 %.

Le groupe Schneider est riche à milliards. En 2019, il avait réalisé 2,4 milliards d’euros de bénéfices, et encore 2,1 milliards en 2020. Le site alésien, lui, a fait de son côté 6,5 millions d’euros de bénéfices en 2021. Les profits accumulés sur le dos des travailleurs de Schneider devraient au moins servir à augmenter les salaires !

Après dix jours de grève, les salariés ont repris le travail, ayant obtenu six embauches et une augmentation de salaire de 2 %. Il faudra bien sûr imposer plus, mais ce n’est que partie remise. Tant que le compte n’y sera pas, la colère sera là aussi.

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