Thales Groupe : travailleurs mobilisés pour les salaires02/02/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/02/2792.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Thales Groupe : travailleurs mobilisés pour les salaires

À l’occasion de la journée de grève interprofessionnelle du 27 janvier, appelée par les centrales syndicales CGT/CFDT/CFE-CGC, les salariés de Thales, sur quasiment tous les sites du pays, et donc dans tous les secteurs de ce géant de l’électronique civil et militaire, ont exprimé leur mécontentement et leurs revendications sur les salaires.

De quelques dizaines à plusieurs centaines de salariés se sont donc mobilisés ce jour-là au travers des assemblées générales, des débrayages et des manifestations. À Cholet, dans le Maine et Loire, 320 salariés ont débrayé. À Bordeaux, ils étaient 250, ce qui ne s’était jamais vu encore. Cent travailleurs à Thonon-les-Bains, en Haute-Savoie, et 90 à Méru, dans l’Oise, ont débrayé une heure. Le matin, sur le site de Thales AVS à Vélizy, dans les Yvelines, une assemblée a réuni une cinquantaine de travailleurs. L’après-midi, ils se sont retrouvés à une centaine dont 70 venus des sites alentour, Thales Services à Vélizy et Thales DIS, anciennement Gemalto, à Meudon dans les Hauts-de-Seine, à manifester dans l’usine. Ils en ont profité pour interpeller le DRH du groupe qui n’a pas pu échapper à l’expression du mécontentement. On a su très vite, parmi les travailleurs mobilisés des autres sites, qu’à Vélizy, « le DRh s’était retrouvé bloqué ! »

Cette journée a été riche en discussions, permettant, par exemple, aux salariés de chiffrer les augmentations. À AVS Vélizy, après sondage entre eux, les salariés estiment qu’il faudrait au minimum 150 à 200 euros en plus sur la fiche de paie.

La direction de ce groupe riche à milliards ose se plaindre, espérant duper les travailleurs au lancement des négociations annuelles salariales (NAO). Elle prévoit une enveloppe globale de 3,5 %. « Insuffisant ! », répondent les salariés, d’autant qu’il n’y a pas de minimum, ce qui laisse à chaque sous-direction le choix de décider, y compris de zéro pour cent d’augmentation générale.

Les salariés mobilisés des différents sites Thales se préparent à réagir ces prochains jours pour de vraies augmentations de salaires, pas pour des miettes.

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