Le 1er décembre, les agents commerciaux de la SNCF en Île-de-France étaient appelés à la grève par les syndicats CGT, Sud Rail et FO, contre les réorganisations.

La direction prévoit des attaques sur les salaires et les temps de travail. Elle compte faire travailler les cheminots sur plusieurs gares dans la même journée, afin de faire effectuer davantage de travail avec moins d’effectif.

À Paris Nord, suite à l’annonce des réorganisations sur les lignes de banlieue B et H fin septembre, il y avait déjà eu plusieurs réactions de cheminots, avec
deux journées de grève, des assemblées de grévistes, des rassemblements et l’envahissement du hall de la direction régionale.

Dans la matinée du mercredi 1er décembre, à Paris Nord, les grévistes se sont retrouvés à une quarantaine en assemblée générale. Ils ont élu un comité de mobilisation comprenant une bonne partie des présents qui souhaitaient s’impliquer pour préparer la suite. L’assemblée a également voté ses revendications : non à la réorganisation, hors de question de perdre un centime! Il n’est pas non plus question d’accepter les changements d’horaires. Les grévistes ont affirmé la nécessité d’augmenter les salaires et ont exigé des embauches, en particulier celle des intérimaires.

Les grévistes de Paris-Nord ont ensuite rejoint un rassemblement organisé par les syndicats devant la direction du Transilien à Saint-Denis. Ils y ont retrouvé une centaine d’autres cheminots, conscients que le bras de fer engagé avec la direction nécessitera une suite, et d’étendre le mouvement.