Golfe Persique : les affaires “quoi qu’il en coûte” !08/12/20212021Journal/medias/journalarticle/images/2021/12/_P8-1_Macron_et_les_Emirats_ok_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C62%2C617%2C409_crop_detail.jpg

Dans le monde

Golfe Persique : les affaires “quoi qu’il en coûte” !

Macron a jugé utile sa visite de VRP des 3 et 4 décembre aux dictateurs de trois pays du golfe Persique : l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU) et le Qatar. Utile pour les gros actionnaires des trusts français, en particulier ceux de l’armement, cela ne fait aucun doute !

Illustration - les affaires “quoi qu’il en coûte” !

Le groupe Dassault a ainsi décroché le gros lot en vendant 80 avions Rafale aux EAU pour la modique somme de 14 milliards d’euros. Quant aux patrons d’Airbus, Safran, Veolia, Air Liquide, Engie, Total, etc., ils n’ont pas été oubliés et ont également signé de gros contrats.

Pour les populations qui, comme au Yémen, sont tuées par les armes vendues par les capitalistes français, le résultat de ce voyage doit sembler particulièrement amer.

Ces États alliés et partenaires de la France, sont des dictatures moyenâgeuses qui oppriment les femmes, exploitent férocement les travailleurs, en particulier les immigrés, emprisonnent et assassinent leurs opposants et propagent l’intégrisme religieux.

Mais les airs offusqués des politiciens PS ou Verts sont révoltants, tant ils savent que Macron ne fait que poursuivre la politique des gouvernements précédents, de droite comme de gauche. Les contrats signés avec les EAU sont le résultat de négociations commencées sous les présidences de Sarkozy et de Hollande. De plus, depuis plus de dix ans, la France a dans ce même pays une de ses principales bases militaires avec plus de 650 soldats en permanence.

L’État français soutient les dictatures, quand il ne les met pas en place, du moment qu’elles servent les intérêts de ses trusts. Un des principaux objectifs de ce voyage était que l’Arabie saoudite cesse de boycotter le Liban, que la France considère toujours comme faisant partie de sa sphère d’influence. Le dirigeant saoudien Mohamed Ben Salmane a d’autant plus facilement accepté, qu’en lui rendant visite, Macron lui a permis de mettre fin au boycott dont il faisait l’objet de la part des autres grandes puissances impérialistes depuis l’assassinat de son opposant Jamal Khashoggi en 2018.

On sait bien que la France est le pays des Droits de l’homme… capitaliste !

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