L’attaque contre les chômeurs est ainsi complétée par la dégressivité de l’allocation pour les plus hauts revenus, mais aussi par la modification des conditions d’ouverture des droits. Pour être indemnisé, il faudra désormais avoir travaillé six mois au cours des vingt-quatre mois précédents, contre quatre mois auparavant.

Avec cette réforme, patronat et gouvernement plongent les chômeurs dans une précarité encore plus grande et font pression sur l’ensemble du monde du travail pour qu’il accepte n’importe quelles conditions de travail et de salaires.

Pour dénoncer la situation faite aux chômeurs, revendiquer la création d’emplois utiles à la population et correctement rémunérés et, en attendant, une indemnisation permettant de vivre décemment, un collectif d’associations appelle comme chaque année, avec le soutien de Lutte ouvrière, à manifester :