Le 20 novembre : manifestons contre les violences faites aux femmes !17/11/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/11/2781.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Le 20 novembre : manifestons contre les violences faites aux femmes !

Samedi 20 novembre, 60 associations féministes et de protection de l’enfance organisent des manifestations dans tout le pays contre les violences sexistes et sexuelles.

Ces manifestations auront lieu à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes le 25 novembre.

Quel que soit le pays, les violences contre celles-ci continuent. En France pour l’année 2021, 99 femmes ont succombé, assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint. La parole se libérant, l’attention de la société se portant sur ces questions, de nombreuses femmes témoignent de viols, de harcèlement sexuel dans la rue, au travail.

Depuis quelques mois, dans les milieux du journalisme, du théâtre et du sport, des femmes dénoncent les mœurs de leurs collègues, de leur hiérarchie et les pressions qui s’exercent sur elles pour qu’elles se taisent, avec chantage sur leur carrière.

Ces difficultés concer-nent aussi les ouvrières, souvent confrontées aux comportements déplacés de leurs collègues, auxquels il n’est pas toujours facile d’imposer d’autres attitudes. Mais lorsque ce harcèlement émane de chefs, qui ont le pouvoir de nuire ou d’exercer un chantage à l’emploi, le combat est encore plus difficile et inégal. Il conduit des femmes à supporter ces violences, à ne rien dire par honte ou pour conserver leur travail.

Depuis quelques années, au fur et à mesure de la prise de conscience d’une fraction de la population et des femmes elles-mêmes, ces comportements et ces actes sont de moins en moins admis.

L’État est ainsi contraint de prendre quelques mesures mais elles restent dérisoires. Comme le dénoncent les signataires de l’appel aux manifestations du 20 novembre, le gouvernement n’est pas avare de grands discours mais n’alloue pas les moyens nécessaire pour assurer la protection des femmes, notamment pour financer les hébergements d’urgence.

Les associations ont étendu leur appel à protester aux violences contre les enfants, victimes d’inceste, de viols, de violences familiales, et aux violences contre les transsexuels. Elles veulent dénoncer tous ces faits générés ou entretenus par une société inégalitaire et oppressive.

Lutte ouvrière se joindra à ces manifestations. À Paris, le cortège partira à 14 heures de la place de la République.

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