- Accueil
- Lutte ouvrière n°2781
- Decathlon : transformer l’essai
Dans les entreprises
Decathlon : transformer l’essai
Dans différentes villes de France, les travailleurs de Decathlon se sont mis en grève vendredi 12 novembre pour réclamer des augmentations de salaire.
À Cormontreuil, près de Reims, lors de cette deuxième journée de mobilisation, ils étaient deux fois plus nombreux que le 16 octobre pour faire entendre leur revendication : « Quand tous les prix augmentent, les salaires doivent suivre ! »
À Augny, en Moselle, une partie des salariés du magasin ont débrayé sur la même revendication. Comme l’affichait une militante syndicale, « Ce n’est pas parce que j’ai un gilet bleu que je dois avoir le salaire d’une Schtroumpf. »
Decathlon fait partie du groupe Mulliez, (Auchan, Leroy-Merlin, Boulanger, etc.), autrement dit riche à milliards, tandis que les salaires sont au ras des pâquerettes. En 2020, malgré la crise sanitaire, Decathlon a dégagé 550 millions de bénéfices et les actionnaires ont empoché 300 millions de dividendes.
Pour les employés, il n’est pas question d’accepter que les salaires restent bloqués. Obliger à prendre sur les profits pour assurer l’augmentation des salaires et leur indexation sur les prix, pourrait être sportif, mais les travailleurs sont bien décidés à transformer l’essai.