Avec l’aggravation de la crise, amplifiée par la situation sanitaire, le nombre d’allocataires du RSA a explosé. Mais les serviteurs de la bourgeoisie se soucient plus de faire la guerre aux pauvres que de lutter contre la misère.

Cet article aggraverait les tracasseries administratives. Il faudrait tout dévoiler de sa vie. Et si toutes les informations et les documents n’étaient pas fournis en temps et en heure, les présidents des départements pourraient décider de cesser de verser ces moins de 565 euros mensuels qui permettent à peine de survivre !

Au flicage renforcé, les sénateurs voudraient ajouter de nouveaux critères pour accorder l’accès à l’allocation du RSA : déclaration de patrimoine immobilier et financier, copie de l’ensemble des comptes bancaires (courants et livret A). Ainsi, un sénateur a donné l’exemple d’un agriculteur qui ne pourrait plus recevoir le RSA parce que ses terrains sont valorisés au-delà du plafond.

Le gouvernement retoquera peut-être cet article de loi. Mais sur le fond, il est d’accord avec les sénateurs de droite. Ce débat va dans le sens de la démagogie contre les prétendus privilégiés qui touchent ces allocations de survie. Abject à tous points de vue.