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Leur société
Guadeloupe : les manifestations se succèdent
Samedi 7 août en Guadeloupe, dans la ville de Capesterre, environ 1 200 personnes ont manifesté, arpentant les rues de la ville durant plusieurs heures. Tout en restant bon enfant, ils montraient leur refus de l’obligation vaccinale et du passe sanitaire.
Les pompiers ouvraient la manifestation. Les salariés de la santé, premiers visés par des sanctions suite à l’obligation vaccinale, étaient également présents. Ils répondaient à l’appel des organisations syndicales et politiques, ainsi que d’associations contre la politique sanitaire du gouvernement Macron face à la pandémie du Covid. Combat ouvrier y avait également appelé, comme aux manifestations suivantes. Les slogans repris avec détermination allaient de : « Yo vlé tchoué nou » (ils veulent nous tuer), « Liberté » ou « Nou pa dé kobay ! » (on n’est pas des cobayes), à : « Lisansyé soignan, nou vé pa » (non au licenciement des soignants !).
Lors des prises de parole devant la mairie, plusieurs responsables syndicaux ont affirmé que la lutte contre ces nouvelles attaques des travailleurs devrait s’amplifier. Pour faire reculer le pouvoir et ses attaques, ceux-là doivent se mettre en ordre de marche tous ensemble.
Une série de meetings et manifestations ont été décidés par les organisations syndicales et politiques durant le mois d’août. 2 500 personnes avaient ainsi manifesté dans le chef-lieu de l’île à Basse-Terre, le 7 août et environ 8 000 personnes à Pointe-à-Pitre le 31 juillet. Des rendez-vous ont été d’ores et déjà donnés dans plusieurs autres villes.
En Guadeloupe, malgré la nouvelle vague de la pandémie qui explose avec l’augmentation de la contagiosité du variant Delta du virus, une partie importante de la population demeure opposée ou méfiante vis-à-vis des vaccins proposés. Aujourd’hui, une partie encore plus importante vaccinée ou non se retrouve unie contre la gestion calamiteuse de cette crise par le gouvernement et contre les mesures qui s’attaquent aux droits des travailleurs.