Dix jours plus tôt, il y avait eu la grande mobilisation du personnel de la santé, tant celui du secteur public que celui du secteur privé, des Ehpad. Ils avaient été rejoints par des salariés d’autres secteurs et de nombreuses personnes de la population. Environ 2 000 personnes ont dénoncé la politique, les menaces et les attaques antiouvrières de Macron, son gouvernement et leurs acolytes.

En effet, depuis que Macron a annoncé que le vaccin serait obligatoire pour le personnel de santé à partir du 15 septembre sous peine de sanctions graves, qu’un passe sanitaire sera réclamé sur certains sites, les salariés de la santé sont en colère. L’annonce que les tests PCR seraient payants est aussi une façon de rendre obligatoire la vaccination pour la population. Tout cela montre bien que, dans cette crise sanitaire, Macron s’en prend directement aux travailleurs et aux plus faibles. Il veut aussi masquer toute la politique de restrictions budgétaires dans les hôpitaux avec la diminution du nombre de lits, la diminution des moyens, des effectifs et le blocage des salaires, que lui et ses prédécesseurs mènent depuis des années, qui expliquent en grande partie l’aggravation de la situation sanitaire aux Antilles. C’est inadmissible.