Par conséquent, les jeunes de cette tranche d’âge sont encore bien peu nombreux à avoir bénéficié d’une injection.

Or le ministre de l’Éducation, Blanquer, met en place un protocole à partir de septembre dans les collèges et les lycées, protocole qui s’avère être une attaque contre les jeunes et un véritable chantage.

Lorsqu’il y aura un cas positif au Covid dans une classe d’un collège ou d’un lycée, les élèves vaccinés continueront à venir en cours tandis que les non-vaccinés seront « évincés » de la classe.

Cette idée est scandaleuse à plus d’un titre. Par exemple, Blanquer a oublié les collégiens de la classe de 6e où les élèves entrent normalement à 11 ans. Ils ne font donc pas partie jusqu’à présent des publics qui peuvent se faire vacciner ! De plus, il est évident, et les deux années précédentes l’ont montré, que les enseignants n’ont pas les moyens de faire cours en classe et à distance en même temps.

Pour vacciner en masse les collégiens et les lycéens, Blanquer parle de l’ouverture de 6 000 à 7 000 centres de vaccination dans les établissements scolaires ou « à côté ». Mais qui assurera la vaccination dans les centres ? Certainement pas les infirmières et les médecins scolaires, qui sont déjà en nombre très insuffisant.

Comme pour l’ensemble des travailleurs, le gouvernement veut rendre les jeunes et leurs familles responsables d’une situation à laquelle il est incapable de faire face.