Accords Lafarge-Daech : l’État français complice !21/07/20212021Journal/medias/journalarticle/images/2021/07/P_3_Lafarge_C_LO.jpg.420x236_q85_box-133%2C0%2C667%2C300_crop_detail.jpg

Leur société

Accords Lafarge-Daech : l’État français complice !

Le 22 juillet, la Cour de cassation doit se prononcer sur l’annulation de la mise en examen pour complicité de crime contre l’humanité de la cimenterie Lafarge pour ses agissements en Syrie.

Illustration - l’État français complice !

Le cimentier est accusé d’avoir financé des groupes terroristes, dont Daech, pour maintenir l’activité d’une de ses usines. S’ajoute la mise en examen ouverte en 2017 pour « financement du terrorisme ».

En effet, en 2013 et 2014, Lafarge avait eu recours à des intermédiaires mi-djihadistes, mi-hommes d’affaires liés au groupe terroriste Daech. Parmi les preuves qui accablent le cimentier Lafarge : un laissez-passer qu’un chauffeur du groupe devait présenter aux check-points de Daech avec instructions faites aux « frères combattants de laisser passer ce véhicule aux checkpoints [qui transporte ] du ciment de l’usine Lafarge après un accord passé avec l’usine pour le commerce de ce matériau ».

Le quotidien Libération a révélé l’existence d’un document de la DGSE qui prouve que l’État français était bien au courant des accords passés entre Lafarge et Daech dès l’été 2014. Ce document précise que le numéro un mondial du ciment a versé 13 millions d’euros au groupe terroriste qui contrôlait alors la zone où était installée la cimenterie. Une fois ces partenaires commerciaux djihadistes chassés par la coalition franco-américaine, Lafarge a poursuivi ses affaires avec de nouveaux intermédiaires. S’il y a finalement un principe sur lequel les armées impérialistes et les milices terroristes sont d’accord, c’est bien celui du respect de la propriété privée capitaliste.

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