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Leur société
Agitation présidentielle
Après le scrutin du 20 juin, Macron est resté retranché à l’Élysée dans un silence profond. Et pour cause. Sa sortie du bois, ses initiatives intempestives, ses déplacements en grande pompe pour aller soutenir les candidats de son parti présidentiel se sont traduits par un fiasco général.
Il aura pourtant tout essayé. L’annonce, peu avant l’élection, d’un arrêt avancé du couvre-feu et de la fin du port obligatoire du masque à l’extérieur, baptisé en grande pompe « initiative du président », était notamment censée profiter à ses candidats.
Macron a aussi décidé l’envoi en mission de ses ministres comme candidats sur les listes du parti présidentiel. Ils n’étaient pas moins de cinq dans les Hauts-de-France, et autant en Île-de-France. Ceux censés être populaires, comme Dupont-Moretti dans les Hauts-de-France, ont été mis sur le devant de la scène. Enfin, le président a tenu à faire l’honneur de sa visite, en grande pompe, à quelques jours du scrutin, aux départements de la même région.
Tout cela s’est révélé contre-productif. Le rejet que Macron peut provoquer dans les milieux populaires a eu un effet repoussoir pour les listes de son parti. Ces ministres en mission conquérante dans les Hauts-de-France ont été éliminés dès le premier tour.