La situation de Mumia Abu-Jamal est toujours aussi dramatique. Ce journaliste et militant, qui a fait partie des Black Panthers dans les années 1970, est emprisonné depuis presque 40 ans en Pennsylvanie pour le meurtre d’un policier, meurtre qu’il a toujours nié. Testé positif au Covid il y a quelques semaines, il est aujourd’hui de nouveau hospitalisé et doit subir une opération du cœur. Son médecin n’a pas eu l’autorisation de lui parler et n’a aucune autre précision sur son état de santé.

L’interdiction du rassemblement du 7 avril par le préfet de Paris était totalement arbitraire. Les raisons invoquées étaient évidemment les contraintes sanitaires, ainsi que l’insuffisance des forces de police pour assurer la sécurité du rassemblement… alors qu’un tel rassemblement a lieu sans problème au même endroit depuis un quart de siècle et que, dans la même semaine, d’autres manifestations se déroulaient à Paris et en province.

Cela donne une raison supplémentaire de se rassembler pour la libération de Mumia : samedi 24 avril à 15 heures place de la Concorde.