Vaccinations difficiles à l’hôpital20/01/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/01/2738.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Vaccinations difficiles à l’hôpital

À l’hôpital de la Pitié- Salpêtrière (AP-HP, Assistance publique-Hôpitaux de Paris) où plusieurs milliers de soignants se croisent tous les jours sur le même site, la Médecine du travail et le service de maladies infectieuses et tropicales qui vaccinent le personnel sont énormément sollicités. Les quelques renforts sont insuffisants.

À la Médecine du travail, quatre médecins de l’hôpital se relaient chaque jour pour vacciner et quelques personnes ont été embauchées pour l’accueil et la prise de rendez-vous. Mais tout se fait dans la précipitation et l’urgence, comme d’habitude.

À la Pharmacie, le personnel compte et recompte ses doses, car il doit pouvoir livrer la deuxième dose pour les soignants et fournir les services qui commencent la vaccination des patients sur deux secteurs.

Les services qui vaccinent les patients sollicitent les externes en médecine pour vacciner. Mais chacun cherche les informations, les consignes changent tous les jours, rien n’est centralisé, chacun se débrouille.

Cette incapacité de la direction à anticiper n’est pas de l’incompétence, mais provient de choix de restrictions faits dans tous les domaines au profit de la rentabilité. Tout l’hôpital tourne au plus juste. Il n’y a pas de personnel détaché complètement pour ces vaccinations. Les médecins et le personnel, qui ont déjà un travail, doivent le faire en plus. Cela ne peut que rendre cette activité chaotique.

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