Depuis le mois d’août, les salariées de l’Ehpad Les Girondines, à Lyon, réclamaient le paiement égal et intégral de la prime Covid : 1 500 euros pour un temps plein.

Les plus précaires n’avaient rien touché. De plus, la direction déduisait de cette prime une autre prime, de 500 euros, qu’elle avait versée précédemment. Pourtant, l’ARS a versé à la structure les sommes correspondant à la prime Covid.

Pendant plusieurs mois, la direction a tout fait pour gagner du temps : promesses, division, etc. Mais ces travailleuses se sont organisées, ont décidé un débrayage pour lundi 16 novembre à la relève, et fait venir la presse. Elles menaçaient de partir en grève complète. Au dernier moment, la direction acceptait de rendre les 500 euros déduits et de revoir la liste des précaires présentes en mars-avril pour qu’elles touchent la prime.

Elles ont vérifié qu’en se serrant les coudes elles sont une force. Ce sera utile à l’avenir, car une prime ne fait pas tout.