PSA – Rennes –La Janais : licenciement de 500 intérimaires11/11/20202020Journal/medias/journalnumero/images/2020/11/2728.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

PSA – Rennes –La Janais : licenciement de 500 intérimaires

Vendredi 6 novembre, la direction de l’usine PSA de Rennes – La Janais a annoncé l’arrêt de l’équipe de nuit le 14 novembre. PSA justifie sa décision par la chute attendue de 25 % du marché automobile due au reconfinement.

Pourtant, trois jours avant, le 3 novembre, cette même direction avait imposé 30 minutes supplémentaires de travail tous les jours jusqu’à fin novembre à l’équipe de nuit, « afin de garantir le programme de production ». Cynique jusqu’au bout, elle maintient cette demi-heure supplémentaire pour l’équipe de nuit jusqu’à son arrêt mi-novembre !

Cet arrêt de l’équipe de nuit aura pour conséquence la suppression de 500 postes à PSA – La Janais. C’est la très grande majorité des 548 ouvriers intérimaires, que PSA renvoie à Pôle emploi, qui en feront les frais. Des centaines d’autres travaillant pour la sous-traitance subiront le même sort.

PSA ne veut maintenir la production des Citroën C5 Aircross et des Peugeot 5 008 que sur les deux équipes de jour, mais toujours à pleine cadence.

Depuis la reprise du travail le 18 mai, après le premier confinement, les cadences de production ont augmenté de plus de 10 % et de très nombreuses heures supplémentaires ont été imposées, notamment les week-ends. Ce rythme a conduit à l’épuisement de nombreux travailleurs.

Alors que le virus circule et infecte de plus en plus de monde, y compris dans l’usine, PSA veut continuer à les faire travailler les uns sur les autres en deux équipes plutôt qu’en trois.

C’est tout le contraire qu’il faudrait imposer : réduire les cadences et répartir le travail entre tous, y compris les intérimaires.

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