Jeudi 5 novembre, les enseignants du lycée Raymond-Queneau d’Yvetot, en Seine-Maritime, ont fait grève pour obtenir de meilleures conditions sanitaires face à l’épidémie de coronavirus.

Ils ne voulaient pas continuer les cours dans des conditions scandaleuses : des classes à plus de 30 élèves, un réfectoire où 400 jeunes mangent sans distanciation physique, sans compter que l’énorme majorité des lycéens sont obligés de s’entasser dans les cars de ramassage scolaire. Tous les éléments étaient réunis pour faire du lycée d’Yvetot un nouveau cluster.

Pour les enseignants réunis le lundi de la rentrée, la seule solution envisageable pour appliquer les mesures sanitaires nécessaires était de mettre en place un fonctionnement en demi-groupes.

Face à la lenteur du rectorat à réagir, ils se sont mis en grève le jeudi 5 novembre, décidant de reconduire le mouvement tant qu’ils n’auraient pas obtenu satisfaction. Soutenus par des parents d’élèves et rejoints par les lycéens, ils ont manifesté dans la cour puis devant l’établissement.