Après avoir reporté cinq fois la réforme des aides personnalisées au logement (APL) pour des raisons techniques, la ministre déléguée au Logement, Emmanuelle Wargon, vient d’annoncer son application au premier janvier 2021.

Les six millions d’allocataires percevront désormais des allocations logement calculées sur le revenu des douze derniers mois au lieu des revenus datant de deux ans.

Sous couvert de mieux répondre aux besoins des allocataires, cette réforme fera en réalité bien plus de perdants que de gagnants. Le gouvernement compte ainsi économiser 700 millions. Avant le début de l’épidémie, qui a fortement touché les revenus des classes populaires, l’économie devait être de plus d’un milliard.

Mais les loyers continuent de croître dans les grandes villes et les propriétaires continuent à les augmenter de plus de 3 % en moyenne à chaque changement de locataire.