Figeac-Aéro : il faut garder les emplois !02/09/20202020Journal/medias/journalnumero/images/2020/09/2718.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Figeac-Aéro : il faut garder les emplois !

La direction de l’entreprise Figeac-Aéro dans le Lot a annoncé un bien mal nommé plan de sauvegarde de l’emploi qui prévoit d’en détruire 320 sur le site. L’impact sera énorme, non seulement pour la ville de Figeac, où habitent de nombreux travailleurs, mais pour d’autres villes et leurs commerces.

L’entreprise équipant Airbus et Boeing et fournissant des pièces pour les moteurs Safran, elle a vu son activité baisser de 40 % par rapport au début de l’année. La direction du groupe, qui a toujours été bénéficiaire depuis sa création, il y a trente ans, a bien entendu décidé de faire payer ce trou d’air aux travailleurs.

Au plan de licenciements s’ajoutent les suppressions de postes d’intérimaires et de CDD, le chômage partiel imposé et un « plan d’optimisation opérationnel » qui consiste à réduire les coûts en adaptant en permanence les effectifs présents au taux d’activité des ateliers.

Supprimer leur moyen de vivre à des centaines de travailleurs et à leur famille, tout en faisant trimer « en rendement maximum » les centaines d’ouvriers encore présents : voilà comment la famille Maillard, seule propriétaire du groupe, compte maintenir sa fortune – l’une des 500 plus grandes du pays.

En plus de la fortune personnelle du patron, le groupe possède 100 millions d’euros de trésorerie, auxquels il faut ajouter les 80 millions d’euros de prêts garantis par l’État.

C’est cet argent, produit de l’activité des travailleurs depuis des années, qui doit servir à maintenir et garantir tous les emplois.

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