Mali : mort pour le capital29/07/20202020Journal/medias/journalnumero/images/2020/07/2713.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Mali : mort pour le capital

Le 23 juillet, un jeune militaire a été tué au Mali au cours de l’opération Barkhane.

L’armée lui a rendu hommage quatre jours plus tard, lors de ses obsèques, en faisant défiler son cercueil entre une haie de soldats sur le pont Alexandre III avant une cérémonie aux Invalides. De son côté, Macron s’est « incliné devant le sacrifice de ce militaire mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France ».

Depuis 2013, c’est le 43e soldat à avoir perdu la vie au Mali, dans les opérations Serval, puis Barkhane. Ce n’est pas « au service de la France », notion bien vague et pompeuse, qu’ils sont morts, mais au service des actionnaires des grandes entreprises françaises présentes en Afrique : Vinci, Bull, Total, Bolloré, Safran, etc. C’est pour défendre les profits qu’elles accaparent par l’exploitation des ressources de pays africains tel le Mali, que le gouvernement envoie des hommes au casse-pipe.

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